A
l’instar de Batman Begins il y a quelques années, The Amazing
Spider-Man revisite un comic qui avait déjà fait l’objet d’une
adaptation cinématographique. On garde tous à l’esprit la trilogie de
Sam Raimi très appréciée du public et de la critique, ce qui rend la
comparaison d’autant plus délicate. Difficile dans ses conditions
d’échapper au déjà vu. L’histoire dans les grandes lignes reste la
même : un adolescent mal dans sa peau se fait mordre par une araignée et
se retrouve doté de super pouvoirs. La différence se fait sur des
détails minimes que seuls les fans des comics seront à même de déceler
comme les propulseurs de toiles présents aux poignets de l’homme
araignée et qui remplacent la version organique de la première saga.
Pour les non-initiés comme moi, la balance pourrait pencher en faveur de
Marc Webb (500 jours ensemble) pour l’univers plus réaliste et le jeu
convaincant des acteurs. Le personnage de Peter Parker semble en effet
avoir été créé pour Andrew Garfield (The Social Network, Never let me
go) dont la performance éclipse totalement celle de Tobey Maguire. Face à
lui on retrouve Rhys Ifans (Coup de foudre à Notting Hill, Good Morning
England) qui incarne un nouveau vilain : le docteur Curt Connors alias
Le lézard, sorte de Dr Jekyll et Mr Hide, beaucoup plus complexe et
fascinant que le Bouffon Vert présent dans le premier film de la
trilogie de Sam Raimi.
En soi, The Amazing Spider-Man est un très bon pop corn movie qui allie
romance et action avec une esthétique de bande dessinée. Si cette
nouvelle adaptation des aventures de l’homme araignée devait avoir un
défaut ce serait celui d’arriver en seconde position, juste après une
première saga qui nous avait déjà conquis. Aussi réussi soit-il, ce
reboot était-il réellement nécessaire ?
Lun 23 Juil - 16:40
